Une inégalité sociale
Le problème de l'inégalité est un fait qui touche toutes les classes, groupes ou individus. On observe dans une même structure un déséquilibre du bien-être, des droits, de la redistribution des biens et services entre les individus. D'ailleurs, ce qui pousse plusieurs penseurs notamment des sociologues en faire un champ d'étude.
L'inégalité est l'évidence caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont par constructions fondés sur les inégalités, on peut en citer le système de caste en Inde . Pour certains, les inégalités sont tout à fait acceptables et il n'est pas nécessaire de les corriger. Or, les inégalités seraient source d'uniformité, un "nivellement par le bas " et s'avèrent inefficace en démobilisant les qualités individuelles. Pour d'autres, les inégalités seraient la conséquence de la domination économique, politique et sociale.
Une inégalité, du point de vue social, est une différence dans l'accès à des ressources sociales rares et valorisées, ressources étant entendues au sens le plus large impliquant toutes possibilités d'actions humaines: politique, économique, culturelle, sociale, etc. Les inégalités sociales sont donc le résultat d'une distribution inégale des ressources dans une société. Par exemple elles se caractérisent dans plusieurs secteurs d'activités au Gabon, notamment :
-Sur le plan politique :
Il s'agit des revenus du patrimoine, des niveaux de vies, de santé, de l'éducation ou de l'information qui sont indispensables aux individus, mais qui ne sont pas mise en place pour tous. On observe de plus en plus cet écart de mise place des décisions par l’État gabonais, alors que les politiques sont bien indispensables pour dresser un état des lieux sur les inégalités socio-politiques dans la société.
-Sur le plan éducatif :
L'amélioration de la qualité de l'enseignement reste un défi. Il en est de même pour les capacités du système scolaire et de formation professionnelle à développer des connaissances et le savoir-faire des Gabonais. Par exemple il suffit d’un regard sur le traitement des étudiants de l’université Omar Bongo pour comprendre.
-Sur le plan juridique:
Plusieurs inégalités socio-juridique sont commises dans la société. Les actes juridiques de la manifestation de volonté destinés à produire les effets de droit sont violés par les juridictions. L’application du droit technique moderne de l'information est censurée par l'État.
-Sur le plan économique :
Depuis l'accession du Gabon à l'indépendance en 1960, l'économie nationale repose principalement sur l'exploitation des matières premières.
D'abord les ressources forestières, puis en 1970 essentiellement les ressources pétrolières . Par les inégalités socio-économiques gabonaises, nous pouvons parler des charges salariales trop élevées qui sont passées de 370.000.000.000 en 2009 à 732.000.000.000 en 2016, soit une évolution hausse de 98%, une dette publique en forte hausse. La dette publique de la République Gabonaise s'est fortement accrue depuis 2009 passant de 20% à 50% du PIB en 2016, l'encours de la dette a été financiarisée entrainant de fait des risques liés à la spéculation. Une économique toujours faiblement diversifiée. Le seul secteur pétrolier qui contribuait encore à 32% du PIB, en 2015, bien qu'en recul d'une dizaine de points par rapport à l'année précédente en répercussion de la baisse des cours du brut.
Lutter contre les inégalités sociales, notamment sur le plan politique passent par la mise en place d'un véritable système démocratique où les décisions étatiques sont mises en en place pour tous. Et sur le plan économique, la mise en place des structures de formation permettraient de lutter contre le taux d'analphabétisation et les structures de santé permettraient de lutter contre le taux de mortalité surtout pour les démunis par exemple. Un programme d'infrastructures et de création d'emplois temporaires aide à relancer l'économie de certaines régions démunies.
En définitive, analytiquement, distinguer les inégalités quantitatives, de nature économique, des inégalités qualitatives, en particulier des inégalités politiques et sociales. Bien que les inégalités soient nombreuses et se situent sur plusieurs dimensions, elles forment un système dans la mesure où elles s'engendrent les unes les autres. Les inégalités comportent une forte composante spatiale, comme tout phénomène social, les inégalités ne sont pas abstraites éthérées, mais revêtent nécessairement une dimension spatiale s'incarnant dans un corps s'inscrivent dans des lieux (localisation, résidentielle, rapport à la mobilité, etc.) renvoient à des échelles (maîtrisées, pratiques).